Marvin vit à Genève depuis trois ans et a récemment décidé d’investir dans l’immobilier à Reims, avec pour objectif de constituer un patrimoine rentable et autofinancé. Dans cette interview, il partage avec la communauté Immoneos son parcours, les défis rencontrés en tant qu’expatrié et ses conseils pour réussir un investissement à distance.

Bonjour Marvin, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je vis à Genève depuis trois ans, où je travaille dans le secteur bancaire. Avant cela, j’ai grandi à Paris et étudié dans une école de commerce à Bordeaux, jusqu’au Master 2. J’ai eu l’opportunité de faire plusieurs stages à l’étranger, dont une première expérience professionnelle au Maroc avant de m’installer en Suisse.

Je ne suis pas un expatrié au sens strict du terme, car je suis en contrat local, mais la vie en Suisse m’a offert un niveau de confort et une capacité d’épargne que je n’aurais pas eus en restant en France. C’est ce qui m’a motivé à me lancer dans l’investissement immobilier.

Pourquoi as-tu décidé d’investir dans l’immobilier à Reims ?

Je connaissais peu Reims, à part pour y avoir participé à quelques tournois de sport pendant mes études. Mais en cherchant une ville où investir, plusieurs critères me semblaient essentiels :

• Un prix accessible. Paris était hors budget pour un premier investissement, et je ne voulais pas d’un bien purement patrimonial avec un rendement trop faible.
• Une ville dynamique. Je cherchais une ville de plus de 100 000 habitants, avec un bon bassin étudiant et économique.
• Un marché locatif fluide. Pas de plafonnement des loyers, et une demande soutenue.
• Proximité avec Paris. Reims est à seulement 45 minutes en train, ce qui la rend facilement accessible.
• Un potentiel de valorisation. L’installation de nouveaux établissements comme Sciences Po m’a conforté dans l’idée que la ville continuera d’attirer étudiants et jeunes actifs.

Tous ces éléments m’ont permis de me projeter sur Reims comme un bon choix d’investissement.

Peux-tu nous parler du bien que tu as acquis ?

Tout s’est fait via Anaïs, ma chasseuse immobilière. Elle m’a présenté plusieurs biens, et je me décide généralement rapidement. Deux correspondaient à mes critères :

1. Un appartement divisible pour une colocation, mais il est parti trop vite.
2. Un second bien avec beaucoup de travaux, mais une belle surface et un bon emplacement. J’ai fait une offre immédiatement et elle a été acceptée.

Détails du bien :

• Superficie : 34 m²
• Prix d’achat : 62 000 €
• Travaux : 30 000 €
• Type : 2 pièces

Pourquoi avoir choisi de passer par un chasseur immobilier ?

La distance. Même si je regardais des annonces en ligne, je ne me voyais pas faire les visites moi-même ni gérer la recherche depuis Genève.
De plus, je n’avais pas l’expertise pour identifier les petits défauts des biens et encore moins pour gérer les travaux. Travailler avec Anaïs a été un vrai plus, car elle connaît bien le marché local et m’a permis de passer à l’action sans hésitation. Avec ça a été un plaisir d’investir dans l’immobilier à Reims. Contact de Anaïs ici.

Comment se sont déroulés les travaux ?

Je n’y connaissais rien du tout en travaux. Heureusement, Anaïs travaille avec un partenaire de confiance, et tout a été géré à distance.

• Processus ultra simple : Tout s’est fait via WhatsApp avec des photos et des validations rapides pour chaque décision.
• Un vrai gain de temps : Je n’ai jamais eu à me déplacer, ce qui était essentiel pour moi.

Comment se passe la mise en location ?

L’appartement a été acheté en 2022 et j’ai déjà eu deux locataires :

• Un couple
• Un étudiant avec son père comme garant

J’ai opté pour une gestion locative via une agence locale, partenaire d’Anaïs. L’agence me propose des profils de locataires, et je valide avant signature du bail.

Comment as-tu financé ce projet ?

J’ai utilisé une combinaison d’épargne et d’un prêt immobilier non-résident, mais cela n’a pas été simple. En tant que non-résident fiscal français, j’ai été confronté à quelques challenges.

Deux options de financement pour investir dans l’immobilier à Reims:

1. Passer par une banque locale. Nécessitait un apport d’au moins 30 % plus frais de notaire.
2. Passer par la partie internationale de BNP. Permettait un financement classique comme un résident français, mais avec des délais de réponse plus longs.

Le financement reste un point clé pour les expatriés, et il faut s’armer de patience.

Quel conseil donnerais-tu à un expatrié qui voudrait investir à Reims ?

Surtout ne pas trop en parler, sinon il y aura plus de concurrence pour moi ! Plus sérieusement, je ne vois aucun inconvénient majeur à investir à Reims. La ville a de bons atouts :

• Pas de plafonnement des loyers
• Pas de problèmes majeurs de sécurité
• Des locataires de bonne qualité
• Une ville en pleine expansion

Je suis convaincu que la demande locative continuera d’augmenter avec le développement universitaire et économique.

Y a-t-il des erreurs que tu ne referais pas ?

• Ne pas faire une offre trop rapidement. Lors d’un premier investissement, il est facile d’avoir un coup de cœur et de se précipiter sans avoir calculé tous les coûts. La rentabilité doit rester la priorité.
• Bien anticiper les coûts cachés. La taxe foncière, les charges de copropriété ou encore certains frais administratifs peuvent impacter la rentabilité.

Mon objectif est d’investir sans que cela me coûte d’argent chaque mois, donc l’autofinancement est ma priorité.

Quels sont tes conseils pour bien investir à distance quand on est expat ?

Je travaille actuellement sur un deuxième projet à Reims, et je réalise que le financement est la partie la plus compliquée.

• Ne jamais sous-estimer les délais bancaires. Les taux évoluent rapidement et l’accord peut prendre du temps. Il faut donc être ultra-réactif et relancer en permanence.
• Accepter une part d’incertitude. Soit on fait une offre sans avoir 100 % des éléments bancaires, soit on attend mais on risque de passer à côté d’une bonne opportunité.

Conclusion

L’investissement immobilier à Reims s’est révélé être une excellente option pour moi en tant qu’expatrié. Grâce à un bon accompagnement, j’ai pu surmonter les barrières psychologiques du premier investissement et structurer une approche rentable.

Et vous, avez-vous déjà investi en France depuis l’étranger ? Partagez votre expérience avec la communauté Immoneos !

Nous remercions Marvin  pour cet interview sur comment Investir dans l’immobilier à Reims. Si vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à rejoindre la communauté Immoneos sur Facebook, et à vous abonner à notre newsletter ici ou sur Linkedin.

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