Investir dans des petites surfaces en France depuis l’étranger pour préparer sa retraite: le témoignage de Valentine à Singapour

Investir dans des petites surfaces
Investir dans des petites surfaces

Nous avons eu le plaisir d’interviewer Valentine, expatriée vivant à Singapour depuis 19 ans, sur son expérience d’investissement immobilier en France. Enseignante de profession, son mari occupe un poste de cadre dans une grande entreprise industrielle française. Leur parcours d’investissement, motivé par le désir de sécuriser leur retraite, offre de précieuses leçons pour tout expatrié envisageant des investissements immobiliers en France.

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Q : Bonjour Valentine, pourriez-vous vous présenter rapidement ?

Valentine : Bien sûr ! Mon mari et moi avons tous les deux 51 ans et nous vivons à Singapour depuis 19 ans. Nous avons trois filles qui ont grandi ici mais qui sont maintenant dispersées à travers le monde : l’une est à Montréal, une autre à Bordeaux/Paris, et la troisième étudie à Sciences Po Le Havre. Je suis enseignante et mon mari est cadre dans une grande entreprise industrielle française. Nous projetons de rester encore deux ans à Singapour avant de retourner en France, même si nous nous posons encore beaucoup de questions sur ce retour. En tous cas on a envie de retrouver la nature, la culture et de redécouvrir l’Europe.

Q : Pourquoi avez-vous décidé d’investir en France depuis Singapour ?

Valentine : À notre arrivée à Singapour, nous avions déjà une résidence principale en France que nous remboursions. Grâce à l’augmentation de notre pouvoir d’achat ici, nous avons vu une opportunité d’investir. Notre idée était d’investir dans des petites surfaces: Il y a quinze ans, nous avons commencé par acheter des petits appartements à Reims. Ensuite, il y a huit ans, nous avons investi dans des maisons de retraite EPHAD à Toulouse et Carpentras, et plus récemment, une maison senior à Grenoble. Nous avons réalisé que l’âge avançait et qu’il était temps de réinvestir pour sécuriser notre retraite de manière plus définitive.

Q : Je me rappelle que l’année dernière, vous envisagiez d’investir à Bali. Pourquoi avez-vous changé d’avis ?

Valentine : Effectivement, cela me trottait dans la tête depuis quelques années car plusieurs exemples autour de moi à Singapour me montraient de grosses villas balinaises louées à des prix élevés. Cependant, après une étude approfondie, nous avons trouvé que c’était trop risqué. Nous ne sommes pas du genre à prendre des risques forts. De plus, la plus-value potentielle ne justifiait pas l’investissement dans une grosse villa par rapport à un petit appartement, et nous avions aussi peur des magouilles. Finalement, nous avons contacté Remi et David d’Immoneos et avons fouillé dans les dossiers du site Immoneos. Investir en France nous semblait plus sécurisant et correspondait mieux à notre profil d’investisseur.

Q : Comment avez-vous choisi les villes pour vos investissements en France ?

Valentine : Nous avons choisi d’investir dans des petites surfaces au Havre et Toulouse après une étude approfondie. Nous avons d’abord envisagé Mulhouse, mais après avoir épluché des annonces et discuté avec des chasseurs immobiliers de confiance d’Immoneos [contact de mulhouse ici], nous avons écarté cette ville. Nous avons aussi considéré Roubaix, mais après avoir fait beaucoup de recherches sur Google Street, nous ne nous sentions pas à l’aise avec ces quartiers. Nous ne sommes pas des investisseurs purs et durs et nous avions des appréhensions, peut-être injustifiées, sur la population qui allait louer. Finalement, nous avons opté pour Le Havre, où notre fille est installée pour ses études à Sciences Po. C’est une ville portuaire dynamique, reliée par l’Axe Seine avec Rouen et Paris, et bénéficiant du dynamisme apporté par Édouard Philippe.

Q : Pouvez-vous nous parler des rendements de vos investissements au Havre ?

Valentine : Le Havre a été une excellente surprise. Nous avons investi dans un appartement de 34 m², deux pièces avec une grande cuisine et un salon. Géré par une agence locale, ERA, recommandée par notre chasseur immobilier [contact du Havre ici], cet investissement s’est révélé très rentable. L’appartement est loué à des étudiants durant l’année et à des vacanciers pendant l’été, générant un cash flow positif de 200 € par mois.

Q : Et qu’en est-il de Toulouse ?

Valentine : À Toulouse, nous avons investi dans un appartement de 32 m², aménagé avec une grande cloison pour créer un coin nuit. Il sera loué meublé à l’année, principalement à des jeunes professionnels. Le rendement est moins élevé avec un cash flow de 20 € par mois, mais nous comptons sur la valorisation de la propriété grâce à l’extension de la ligne C du métro à proximité.

Investir dans des petites surfaces

Q : Comment avez-vous financé ces projets pour investir dans des petites surfaces?

Valentine : Chaque projet nous a coûté environ 120/130 k €, avec un apport de 60/70 k € et un prêt sur 15 ans. Nous avons veillé à éviter un cash flow négatif pour ne pas impacter notre train de vie. Liste et Contacts des courtiers spécialisés expatriés , et recommandés par Immoneos ici.

Q : Quels conseils donneriez-vous à un expatrié souhaitant investir en immobilier ?

Valentine : La localisation est le critère numéro un. Il faut choisir des zones accessibles et connaître la clientèle visée. Mixer touristes et étudiants peut être une bonne stratégie. Ensuite, il faut faire un choix entre rentabilité et plus-value à long terme. Avec un petit budget, il vaut mieux viser la rentabilité. Si c’était à refaire, je m’orienterais davantage vers la colocation pour une meilleure rentabilité. Enfin, il est important de diversifier ses investissements, que ce soit en immobilier ou dans d’autres types de placements.

Q : Avez-vous rencontré des problèmes avec vos biens immobiliers ?

Valentine : Oui, c’est beaucoup de travail, surtout avec plusieurs biens. Il y a les déclarations d’impôts, les réparations, les fuites, etc. Peut-être aurions-nous eu moins de soucis avec moins de biens mais plus gros. Cependant, nous n’avions pas les moyens d’investir dans de plus gros projets immos et cela nous permettait de diversifier.

Q : Pensez-vous pouvoir vivre de vos investissements immobiliers ?

Valentine : Nous ne pourrions pas vivre uniquement de cela, mais c’est un très bon complément pour notre retraite. Nous avons diversifié nos placements, avec une moitié en immobilier et l’autre moitié en assurance-vie et actions. Cela nous apporte une sécurité indispensable.

Conclusion sur « comment investir dans des petites surfaces »

Pour Valentine et son mari, l’investissement immobilier en France représente un complément de retraite sécurisé et diversifié. Leur expérience montre qu’avec une bonne préparation, une connaissance du marché et des partenaires fiables comme Immoneos, il est possible de réussir ses investissements immobiliers depuis l’étranger.


Conseils Clés de Valentine

  1. Localisation : Priorisez les zones bien desservies et avec une forte demande locative.
  2. Rentabilité vs Plus-Value : Avec un budget limité, misez sur la rentabilité locative plutôt que sur la plus-value potentielle. Pour de la bonne renta, investir dans des petites surfaces comme Valentine.
  3. Diversification : Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Diversifiez vos investissements immobiliers et financiers.
  4. Partenaires de Confiance : Travaillez avec des chasseurs immobiliers , des courtiers, et des agences de gestion de confiance pour minimiser les risques et les tracas.


Merci Valentine pour ce témoignage. Retrouvez d’autres témoignages de membres de la communauté de confiance Immoneos qui ont investi à distance comme :

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